Le radar de sol ou georadarPrincipes de fonctionnement dans le cadre d’une géodétection Le principe de cette méthode non destructive repose sur l’émission dans le sous-sol d’ondes électromagnétiques dont la fréquence est connue. C’est l’analyse de la réflexion des ondes, en fonction du temps de leur propagation aller-retour et de leur amplitude qui permet d’obtenir des informations. Celles-ci sont en général enregistrées sur des radargrammes qui représentent l’intensité d’énergie reçue en fonction de la distance parcourue (axe horizontal) et du temps (axe vertical). Le temps de parcours de l’onde dans le milieu étant lié à la profondeur de la structure réfléchissante, la profondeur des structures détectées peut être déterminée en utilisant la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu.
Au final, le géoradar est en mesure de « voir » tous les réseaux, quelque soit leur nature, qu’il soit conducteur ou non, gainé ou non. Sont donc concernés les réseaux à base de :
Dans les basses fréquences (entre 10 et 100Mhz), la profondeur d’investigation est importante mais c’est alors la résolution qui s’en trouve diminuée. A l’inverse, pour des fréquences autour de 1Ghz, on obtient une meilleure résolution mais sur une profondeur moins importante.
Radargramme et interprétation
Le radargramme est une représentation graphique (axe X / Y) sur l’écran du radar de sol de l’intensité d’énergie reçue sous forme d’ondes électromagnétiques en fonction d’une distance parcourue (axe horizontal) et du temps (axe vertical) ; sachant que le temps que mettent les ondes pour être renvoyées est lié à la profondeur du réseau sur lequel elles se sont réfléchies. |