Pourquoi ?

Endommagement des réseaux : une Prise de conscience face à une situation inquiétante

Etat des lieux :

En France, on compte 4 millions de kilomètres de réseaux dont :

• 1/3 de réseaux aériens

• 2/3 de réseaux enterrés (avec une faible proportion de réseaux subaquatiques)

40% sont jugés sensible pour la sécurité (électricité, gaz, matières dangereuses, réseaux de chaleur).

Pour les 60% restants (canalisations d’eau, réseaux de télécommunication, assainissement) qui sont dits « non sensibles », leurs détériorations entraînent néanmoins des conséquences fâcheuses pour l’entreprise qui les endommagent (conséquences juridiques, financières et en terme d’image). Pour les usagers, les désagréments sont aussi bien réels (coupures diverses plus ou moins longues). Selon la direction générale de la prévention des risques (DGPR) du ministère de l’Ecologie et du Développement Durable, il y aurait chaque année plus de 100 000 endommagements de réseaux (soit environ 400 par jour ouvrable). 4 500 seraient dénombrés sur les seuls réseaux de distribution de gaz.

Des causes d’endommagements multiples :

• Plan erroné voire absent

• Altimétrie fausse

• Absence de demande de Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux

• Lecture approximative des plans de récolement

• Non respect des régles d’enfouissement des réseaux [voir schéma] (lieu d’implantation différent de la demande du client, profondeur non respectée, distance entre réseaux non conforme, grillages avertisseur absents ou mal positionnés, etc.)